25 mai 2021

Communiqué de Zeeman concernant l’Accord du Bangladesh.

On nous demande parfois si Zeeman soutient la prolongation de l’Accord du Bangladesh au-delà du 31 mai 2021. En tant que participant de la première heure, Zeeman s’est engagé ces huit dernières années, avec ses fournisseurs bangladais et les autres participants à l’Accord, à améliorer la sécurité dans l’industrie de l’habillement. Nous soutenons toujours pleinement l’esprit de l’Accord du Bangladesh et la poursuite commune de ce dernier, même si les négociations entre les syndicats, les ONG, les marques et l’industrie textile devaient déboucher sur un nouvel Accord juridiquement contraignant. Pour une mise en œuvre efficace de ce dernier, il serait toutefois souhaitable que le gouvernement bangladais y souscrive lui aussi.

Plus de 96 % de tous les problèmes initialement identifiés dans les usines avec lesquelles nous travaillons ont désormais été corrigés (à titre de comparaison : le résultat moyen dans l’Accord est de 92 %). Le fait que notre objectif de 100 % ne soit pas encore atteint démontre la complexité du domaine d’action et des points à améliorer.

Dans le rapport récemment publié, le pourcentage de 91 % est mentionné, mais c’est parce que tous les problèmes corrigés n’ont pas encore été vérifiés. La vérification est retardée en raison de la pandémie de coronavirus (à titre de comparaison : le résultat moyen dans l’Accord est de 84 %).

Zeeman a déjà intégré plusieurs enseignements importants tirés des inspections de l’Accord du Bangladesh dans ses propres audits d’usine, qui sont désormais effectués également par un organisme indépendant dans nos autres pays de production. Nous sommes favorables à l’extension du modèle de l’Accord du Bangladesh aux autres pays de production.

Nous espérons que les négociations en cours aboutiront rapidement à un nouvel accord.

 

Zeeman œuvre depuis de nombreuses années à garantir des conditions de travail sûres dans la chaîne d’approvisionnement en collaboration avec des partenaires tels que Fair Wear, l’Accord du Bangladesh et la Charte néerlandaise pour des vêtements et textiles durables. En outre, nous faisons preuve de transparence sur nos sites de production et nous nous sommes prononcés en faveur d’une législation (inter)nationale basée sur un devoir de diligence pour les entreprises conformément aux lignes directrices de l’OCDE.